"LANDSCAPES ARE CULTURE BEFORE THEY ARE NATURE; CONSTRUCTS OF THE IMAGINATION PROJECTED ONTO WOOD AND WATER AND ROCK. IT IS... DIFFICULT TO THINK OF A SINGLE NATURAL SYSTEM THAT HAS NOT, FOR BETTER OR WORSE, BEEN SUBSTANTIALLY MODIFIED BY HUMAN CULTURE."

- SIMON SCHAMA, LANDSCAPE AND MEMORY

My paintings depict the forest regions that surround me. I am drawn to their rugged beauty and how this beauty has historically coped with direct and indirect human interferences.

My process involves mixing traditional and contemporary painting techniques, which include the use of oil, charcoal, metal leaf gilding, ink and mylar. Lately, I’ve begun concealing and revealing the landscape through layering, erasing or fragmenting chromatic and monochromatic areas. 

Environmentally, I look to 19th century romanticism for inspiration and consider how this glorification of nature clashes with its current-day predicament. Little, if any, forest region has escaped human influence over the past four centuries. Each history of human occupied land comes with a story of deforestation, fire, intrusive insects, invasive exotics, wars, diseases and, more recently, damaging weather patterns.

How does the “romantic” and the “picturesque” intersect with the reality of these disturbances? How does nature flourish or fade away? Regardless of how humanity has deconstructed nature, nature is always exploring new ways of reconstructing itself. Through these compositions, I seek to draw attention to the tenacious details of the land that might otherwise be overlooked.

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 “LES PAYSAGES SONT CULTURELS AVANT D’ÊTRE NATURELS. CE SONT DES CONSTRUCTIONS QUE L’IMAGINAIRE PROJETTE SUR LE BOIS, L’EAU, LE ROCHER. [...] ON AURAIT DU MAL À TROUVER UN SEUL SYSTEME NATUREL QUI N’ÊUT ÉTÉ CONSIDÉRABLEMENT MODIFIÉ, POUR LE MEILLEUR OU POUR LE PIRE, PAR LA CULTURE”

-SIMON SCHAMA, PAYSAGE ET MÉMOIRE

Je peins des régions forestières qui m’entourent, capturant sa beauté naturelle ainsi que les effets des activités humaines. Ma technique artistique allie des méthodes de peinture traditionnelles et contemporaines, notamment l'utilisation d'huile, de fusain, de dorure, d'encre et de papier mylar. Actuellement, je procède par superposition, effacement et fragmentation de parties chromatiques et monochromatiques pour créer des paysages à la fois révélés et dissimulés.

Les paysages romantiques du XIXe siècle sont une de mes sources d’inspiration. J’explore le contraste entre la glorification de la nature et sa réalité actuelle. Au cours des quatre derniers siècles, la région forestière a subi les impacts de la déforestation, des incendies, des ravageurs, des espèces envahissantes et des maladies, sans oublier les conditions climatiques extrêmes récentes.

Je m'interroge sur la façon dont le romantisme et le pittoresque se mêlent dans ces paysages, avec ces défis actuels. Comment la nature peut-elle s'épanouir malgré les menaces qui pèsent sur elle ? Quelle que soit la manière dont l'humanité a déconstruit la nature, elle cherche toujours à se reconstruire. À travers ces compositions, j’aspire à mettre en lumière les détails subtiles et résilients de la terre qui autrement passent inaperçus.